Travaux d’écriture (Fabliaux)
Fabliau: Au collège Jean Zay de Valence (France)
En cours de français, les 5èmeC ont étudié des fabliaux du Moyen-Age français, de courts textes satiriques qui prennent ancrage dans le quotidien médiéval pour critiquer les défauts humains comme la naïveté. En prolongement de cette étude, les élèves ont créé des fabliaux modernes dont le cadre devait être celui de la Côte d’Ivoire, et du village de Mantongouiné en particulier. A cela s’ajoutait la contrainte d’illustrer une expression à double sens comme « prendre le taureau par les cornes » ou « je vais te montrer qui a mis l’eau dans coco ». Bonne lecture !
Histoire de beignets
Je vais vous conter une histoire que je tiens de mon frère. Cette histoire se passe à Mantongouiné.
Un jour, un gaou nommé Mamadou avait égaré son argent pour ses beignets et un môgô nommé Gonkanou était tombé sur cette monnaie avec laquelle il voulait s’enjailler en mangeant un bon beignet. Quand le gaou Mamadou apprit cette histoire, il voulut immédiatement récupérer son argent. Alors, celui-ci alla trouver le môgô et le supplia de lui rendre son argent. L e môgô refusa et le gaou partit sans en demander plus.
Mamadou qui était peu intelligent alla demander conseil à son grand frère Oulai qui lui dit : « caca ne blesse pas mais quand tu marches dedans tu boites . Tu dois faire attention à tes affaires, maintenant tu vas le voir et lui montres qui a mis l’eau dans coco.
Ce naif alla voir le môgô avec une noix de coco dans la main et lui dit en versant de l’eau par un trou qu’il avait fait dans la noix :
– Regarde c’est moi qui mets l’eau dans coco »
Gonkanou explosa de rire et lui dit :
– celui qui t’a conseillé de mettre l’eau dans coco ne l’entendait pas sur ce point mais ce n’est pas grave tu diras à la personne qui t’a dit ça que la violence ne sert à rien » et il lui rendit son argent. Mamadou retourna dans son quartier pour s’enjailler avec son beignet .
La morale de cette histoire c’est que la violence est inutile, mieux vaut discuter et trouver un compromis plutôt que se servir de la violence.
Mathias B. 5°C, texte mis en voix pour la présentation du projet solidaire devant les parents du collège Jean Zay
Je vais vous raconter une histoire, celle d’une jeune fille qui s’appelait Dékanou.
Elle habitait en Côte d’Ivoire au village. Elle était gourmande : elle mangeait tout le temps, soit de la sauce graine soit du foutou soit du placali. Dékanou était aussi toujours bien sapée. C’était donc une jolie fille.
Elle avait une amie qui s’appellait Zéhé . Ce jour-là, elle lui rendait visite pour la préparer au concours de beauté de miss Abidjan. Elles s’entraînaient à répondre aux questions du présentateur. Zéhé était là pour lui éclairer la lanterne de Dékanou.
Zéhé dit à son amie : «tchié ! tu m’enjailles trop, ôh ; tu vas participer au concours de miss Abidjan ! Si tu veux gagner, tu dois être tirée à quatre épingles ! » . Dekanou lui répondit:
– Ayi avec mon coco taillé les épingles ne vont pas tenir !
– Il faut vraiment que tu leur jettes de la poudre aux yeux. On va regarder dans ta garde de robe. Ca ment pas ôh ! Tes habits sont de bonne qualité, ma copine. Il faut que tu te mettes en aiguilles, et que tu mettes du maquillage flashy.
Dékanou rétorqua :
-T’inquiète pas ma copine : demain je vais me saper au taquet» .
Le lendemain, au concours de Miss Abidjan, Dékanou vint défiler en rideau tiré par quatre épingles, elle avait mis des aiguilles à coudre autour d’elle, elle était maquillée comme un clown, elle avait une perruque en poils de chien. Lorsque vint son tour de passer devant les jurés, ils lui demandèrent qu’elle était le pays de ses rêves, celui où elle voulait aller, elle répondit:
– mon pays de rêve, celui où je rêve d’aller est Abidjan.
Au début de son défilé tout le monde s’était moqué d’elle, mais dès lors qu’elle répondit à la question on commença à l’applaudir . Et au final, elle gagna le concours de miss Abidjan car les jurés aimaient sa tenue originale.
Morale : il faut toujours rester soi-même et ne pas toujours écouter les gens.
Cynthia K. et Zahara A.
Je vais vous raconter une histoire à propos d’une jeune femme nommée Kanoudé Gouet Kayla.
Cette femme était très pauvre. Elle demandait souvent de l’argent aux habitants mais malheureusement personne ne lui en donnait.
Un jour, elle alla récolter du manioc, et elle vit un homme riche qui plantait du manioc dans le champ. Elle s’approcha de lui et lui demanda :
« Monsieur…je n’ai rien à manger, pourriez-vous me laisser tous ces maniocs s’il vous plaît… » L’homme répondit :
– Madame je suis désolé, Dêh , mais il me faut nourrir tous mes enfants .Allez ! Prenez le taureau par les cornes et foncez Dêh ! » Kayla, naïve, ne comprenait pas vraiment ce que l’homme lui conseillait mais elle était ravie du conseil et s’en alla voir un taureau.
Dans un champ voisin, elle escalada un enclos et elle s’approcha du taureau qui lui, n’avait pas peur, il ne bougea point. Elle attrapa le taureau par les cornes et tira. Le propriétaire du taureau vit la scène et courut vers la jeune femme en lui criant : « Arrêtez ! Ayi ! Que fais- tu ?! Ti es folle, tchié ! » La jeune femme regarda le propriétaire et lui expliqua tout en continuant de tirer les cornes du taureau :
– Heyy Monsieur ! On m’a dit de prendre le taureau par les cornes ! Je le fais Tchip ! » Le propriétaire se calma et lui dit : « Vous êtes gaou ! Madame , lâchez les cornes de mon taureau , je vais vous expliquer ce que l’on vous a conseillé tchié ! » Elle lâcha les cornes du taureau et écouta le propriétaire.
– Madame, on vous a donné un bon conseil , c’était de foncer travailler, pas de prendre mon taureau par les cornes ! Je vous donnerai mon taureau ainsi que quelques maniocs en ma possession , et je vous donnerai 1500 francs pour vous.
MORALE DE L’HISTOIRE : sachez qu’il faut savoir et comprendre ce que la personne vous dit avant d’agir.
Stécie N. et Donia F. 5ème C
Je vais vous raconter l’histoire d un jeune môgô de 13 ans nommé Mamadou.
Mamadou était très intelligent mais son seul défaut était la naïveté .
Un jour, la maman de Mamadou lui demanda d’aller acheter du manioc car elle n’ en avait pas assez pour finir son foutou donc elle lui donna juste assez pour en acheter.Alors qu’il était en chemin, un gaou lui vola son argent et partit en courant; Mamadou, triste et embarrassé rentra chez lui.
Sur le chemin du retour, un marchand de fruits et légumes le vit dans cet état et lui demanda ce qu’il avait :
« qu’y a-t- il mon enfant ?
-Un gaou m’a volé le seul argent que j’avais pour acheter du manioc ,ma mère m’a envoyé en chercher pour son foutou si je ne lui ramène pas, elle va me tuer !
-Faut blè-blè , faut blè-blè, prends ce manioc et rentre vite chez toi.
-Merci beaucoup dêh !
Il rentra donc chez lui, quand sa mère apprit ce qu’il s était passé, elle dit :
-Tu vas prendre le taureau par les cornes et tu vas aller le voir moi je ne serai pas loin au cas où ça se passerait mal !
Le lendemain Mamadou alla à l endroit où le voleur lui avait volé son argent avec un énorme taureau, il le prit par les cornes et dit au voleur :
– Rends-moi mon argent !
Le voleur éclata de rire et dit :
-excuse-moi, il lui rendit l argent et continua : au fait je m’appelle Doni Déhé Moussa .
-Moi c est Mamadou. »
Les deux jeunes se sourirent et partirent boire un jus de bissap ensemble.
Charlotte, 5ème C
Je vais vous raconter l’histoire d’une go qui s’appelait Dékanou.
Elle avait 16 ans, elle habitait en Côte d’Ivoire. Elle avait aperçu un djo qui lui plaisait, il s’appelait Mamadou. Ils s’étaient rencontrés lors d’une fête au village.
Un jour, elle alla voir sa copine Zéhé et lui expliqua qu’elle avait rencontré un jeune homme qui s’appelait Mamadou. Zéhé lui donna un conseil pour séduire ce mogo :
« Prends le taureau par les cornes et va parler à Mamadou lors de la prochaine fête du village, qui sera en fin d’après midi .
– Bon d’accord , demain après-midi à la fête du village, je prendrai le taureau par les cornes ,et j’irai lui parler .
Le lendemain après-midi, Dékanou alla chercher un taureau dans un champ, le prit par les cornes , et l’emmena à la fête du village. Une fois arrivé, le taureau apeuré par la foule se débattit. Tout le monde cria, ce qui énerva davantage le taureau . Mamadou vit Dékanou qui était en détresse. L’homme courageux courut pour la sauver. Ce qu’il fit bien. Ils allèrent boire un coup dans un bar et discutèrent.
– Merci de m’avoir sauvé la vie, quand j’allais me faire piétiner par le taureau
– Petit marteau casse gros caillou, dêh !
Ils rièrent toute la soirée et tombèrent amoureux. Ils se marièrent et s’enjaillèrent au mariage et eurent 1 enfant du nom de Goué et finirent heureux.
Morale: La morale de ce fabliau est qu’il ne faut pas toujours prendre les choses au sérieux heureusement que Mamadou était là, caca ne blesse pas mais quand tu marches dedans, tu boites.
Anaëlle C. et Olivia D. 5ème C
Je vais vous raconter l’histoire de Moussa, un garçon qui n’avait qu’un ami, Francis, un grand gaillard.
Ces deux grands amis d’enfance vivaient à Mantongouiné.
Mais un jour, pour la première fois, les deux amis se disputèrent à cause d’une go nommée Zéhé car chacun d’eux l’aimait de son côté.
Moussa qui n’avait que Francis comme ami, se retrouva seul car Francis avait « pécho Zéhé », comme il le disait. Moussa demanda à son père comment faire pour retrouver son ami qui l’ignorait depuis ce jour.
Son père lui dit de faire table rase du passé, Moussa qui en avait assez d’être tout seul invita son ami au restaurant. Ce dernier accepta.
Ils se retrouvèrent le soir même au maquis. Moussa fit table rase et poussa tout la table par terre.
« Pourquoi as-tu fait ça ? s’écria Francis.
-Mon père m’a dit de faire table rase avec toi. »
Francis reconnut avoir ignoré son ami, ils se serrèrent la main, puis Francis et Moussa rentrèrent chez eux. Plus amis que jamais.
L’amitié est plus fort que l’amour, c’est pour ça qu’il ne faut jamais laisser tomber ses amis.
Pierre Rates et Pierre Marques, 5ème C
Je vais vous raconter l’histoire de Diomandé, un petit garçon ivoirien qui vivait dans le village de Mantongouiné.
Un jour, un homme nommé Julio vint à Mantongouiné et proposa à des gens du village du travail. La famille de Diomandé n’avait pas beaucoup d’argent du coup Diomandé accepta le travail que Julio lui proposa.
Ce que Diomandé ne savait pas c’est que Julio ne payer pas ses employés. Diomandé commença à travailler mais Julio avait déjà préparé ses plans pour les rouler dans la farine et s’enrichir lui ainsi que sa famille.
Le jour où Julio devait payer Diomandé ainsi que tous les employés, il trouva une excuse en disant que les récoltes de canne à sucre n’avaient pas encore été vendues donc il n’y avait pas d’argent. Diomandé méfiant se doutait que Julio les arnaquait et gardait l’argent pour lui. Diomandé demanda à son père, s’il devait continuer à travailler pour Julio sachant qu’il leur mentait au sujet de leur salaire mensuel. Son père lui conseilla d’arrêter ce travail qui ne lui rapportait rien. Mais avant de partir son père lui dit :
« Mon fils fait en sorte que sa manigance se retourne contre lui.
-D’accord lui répondit Diomandé.
Pendant la nuit, Diomandé s’introduit dans le bureau de Julio qu’il avait fait installer pour surveiller les gens du village. Diomandé fit en sorte que l’argent de Julio vint aux habitants de Mantongouiné. Le lendemain, Julio entra dans son bureau et vit que tous ses dossiers contenant de l’argent n’étaient plus là et en sortant de son bureau il vit la police locale avec Diomandé à ses côtés qui les avait prévenus de ses agissements. Julio se fit arrêter et partit en prison. Le village retrouva son calme et plus personne n’eut de problème d’argent.
Morale : souvenez qu’il ne faut jamais mentir, cela peut vite se retourner contre vous.
Quentin Orard, Rafaël Nathou, 5ème C
Je vais vous présenter l’histoire d’un garçon qui se nommait Gonkanou, son problème c’est qu’il est amoureux d’une fille qui se nomme Déhé, mais il est timide, il n’ose pas lui parler car il a peur de sa réponse.
Donc, un jour, il demande un conseil à son ami Mohamed qui lui donne son conseil.
Il lui dit :
« Mets-lui en plein les yeux.
Donc Gonkanou va voir Déhé, son coup de cœur, il va la voir et lui dit :
-Bonjour je m’appelle Gonkanou.
Comme son ami lui a dit de lui en mettre plein les yeux, alors Gonkanou lui met plein de gouttes de parfum dans les yeux de la jeune fille et il pensa l’avoir rendu aveugle d’amour.
Puis Déhé lui dit :
-Mais vous êtes fou ! Vous n’avez pas honte ?
Et Gonkanou ne réagit pas et partit honteusement.
Slimane K. et Gokan A. 5ème C

Je vais vous raconter une histoire sur deux enfants amis depuis toujours.
Mamadou vivait dans les glôglô au nord d’Abidjan et Diomandé vivait dans une belle maison au sud d’Abidjan.
Tous deux se sont rencontrés à l’école principale de Mantongouiné un petit village du nord ouest de la Côte d’Ivoire.
Un jour, un Môgô enleva Mamadou. Diomandé avait tout vu mais au lieu d’appeler la police il les suivit jusqu’à un point d’eau dans le désert. Je vais vous apprendre une chose, Diomandé était ceinture noire de karaté. Il dit au môgô: « Petit marteau casse gros cailloux. »
Le môgô ne comprit rien car il était français.
Il alla chercher le plus petit marteau du monde et cassa un gros caillou, Diomandé se dit qu’il était très stupide.
Diomandé l’attrapa, le retourna et le mit K.O.
Il sauva son ami et cette histoire resta secrète à jamais.
Théo E. 5ème C
Dans un village un brave paysan nommé Mamadou vivait seul dans une vieille case.
Il s’occupait de ses 3 vaches, de son taureau et avait également quelques poules. Il ne rencontrait pas souvent les autres habitants du village car il aimait vivre paisiblement et tranquillement. Il n’était pas trop apprécié par le voisinage qui disait de lui qu’il vivait comme un ermite et qu’il n’était pas très courageux.
Un jour il croisa Oulai. Il vient à sa rencontre et lui dit :
– allez un peu de courage même s’ il fait chaud vous devez vous occuper de vos bêtes là !
A quoi Mamadou lui répondit :
-Oui mais elles s’occupent d’elles toutes seules; je n’ai pas le courage de sortir par cette grand chaleur.
– Voyons lui dit Oulai, il faut affronter cette chaleur et prendre le taureau par les cornes là !
Mamadou perplexe rentra chez lui et s’assied devant sa case. Il repensa aux paroles d’Oulai. Soudain, il sortit dans son jardin et alla dans le champ où il avait mis ses bêtes. Il s’approcha du taureau, l’attrapa par les cornes et se mit à courir dans tous les sens.
Les voisins assistèrent à la scène et racontèrent à qui veut l’entendre ce qu’avait fait le paysan. Tout le monde riait, surtout Oulai. Car oui il avait bien dit au paysan de prendre le taureau par les cornes mais cela voulait surtout dire « qu’il fallait qu’il se bouge ».
Oulai gagna une vache et s’en alla avec sa vache en étant très content.
MORALE DE L’HISTOIRE : il faut respecter ces voisins et vous serez récompensé.
Cheima M, 5ème C
Je vais vous raconter l’histoire d’une jeune fille appelée Konan.
C’était une jeune fille sérieuse qui tenait beaucoup à réussir ses études. Quand elle rentrait de l’école elle allait dans sa chambre et faisait ses devoirs et elle prenait son cahier et révisait sa leçon, après plusieurs heures de révisions, elle s’endormait.
Un matin, elle se leva et se prépara, elle avait tellement peur de rater son contrôle qu’elle tournait en rond dans son salon. Plus tard, elle alla à l’école et finit à 11h, elle prit son cahier et révisa son contrôle. A 12h, elle alla dans la cuisine et s’assied sur une chaise et regarda sa mère faire le foutou, elle mit la table et demanda à sa mère :
« Maman , j’ai peur de rater mon contrôle . »
Sa mère arrêta sa préparation et lui expliqua :
« Ma Chérie , c’est le stress, tu vas aller à l’école et prendre le taureau par les cornes. »
Konan se leva et partit à la ferme de son grand- père et alla voir les taureaux. Arrivée devant l’enclos, elle entra dedans. Elle se positionna devant un taureau et prit ses cornes et le tira. Le taureau la poussa contre la barrière. Elle poussa un cri alors le grand-père de Konan arriva et repoussa le taureau. Il prit Konan et la ramena chez lui pour la soigner. Une fois remise sur pieds, son grand père lui demanda :
« Konan pourquoi es-tu allée voir les taureaux ? »
Elle répondit :
« Maman m’a conseillé d’aller prendre le taureau par les cornes et d’aller à l’école . » Il rit et répondit :
« Elle voulait dire de faire face à tes difficulté pas de prendre un vrai taureau par ses cornes, c’est une expression . »
Ils rièrent ensemble puis Konan partit à l’école. Arrivée là -bas elle fit son contrôle et eut un 20/20 .
Morale : n’agissez pas trop vite , sinon vous finirez blessé .
Kenza, 5e C
Je vais vous raconter l’histoire de Boubakar et Gouet.
Ils vivaient dans le village de Mantongouiné en Côte D’Ivoire. Dans leur village, ils faisaient partie des plus pauvres alors qu’ils travaillaient.
Un jour, ils allèrent pêcher des poissons dans l’étang du village, mais lorsque Boubakar attrapa un énorme machoiron, tellement gros qu’il aurait pu nourrir toute sa famille, Gouet lui vola son poisson et partit en courant avec.
Boubakar le poursuivit jusqu’à ce qu’il l’eut presque rattrapé, mais à ce moment-là, un tracteur arriva à pleine vitesse en face de Gouet et le renversa de plein fouet puis continua sa route sans encombre.
Boubakar ramassa son poisson puis appela les ambulanciers du village. Les ambulanciers embarquèrent le corps évanoui de Gouet jusqu’à l’hôpital dans lequel il resta 3 semaines. Boubakar rendit visite à son ami pour se faire pardonner, en entrant dans sa chambre, il lui dit qu’il faisait table rase du passé. Gouet lui répondit: « Quelle table vas-tu raser ? »
Boubakar lui expliqua l’expression et ils purent se réconcilier et pêcher de nouveau ensemble.
Grâce à cette histoire, on peut conclure que l’amitié est plus forte que tout et qu’elle peut surmonter toutes les épreuves.
Jules M. et Allan C. 5ème C