L’impact d’une bibliothèque

« Si vous avez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut » Cicéron.

MINDO a choisi d’implanter une bibliothèque à Mantongouiné car c’est un équipement dont la région manque cruellement. Aux dires des habitants, plus aucune bibliothèque n’y subsiste, celle du lycée de Danané ayant été pillée et non renouvelée après les évènements de 2010.
Les écoles primaires de la région ne bénéficient donc pas d’un accès aux livres non scolaires et grâce à l’initiative de MINDO, Mantongouiné est le premier village dont les enfants pourront découvrir des livres adaptés à leur âge et propice à nourrir leur imaginaire.

Livres de la bibliothèque

En effet, sur les 358 ouvrages apportés en 2015, de nombreux contes (Mama Yata, Siribani la petite sirène) et autres histoires pour enfants (Le petit garçon bleu de Fatou Keïta et Kyoko Dufaux), africains ou non, permettront aux enseignants d’ouvrir l’esprit de leurs élèves à un monde plus vaste.

Remise officielle des livres au village de Mantongouiné

Des romans de la littérature de jeunesse (L’île au trésor de R-L. Stevenson, Le retour de l’enfant soldat de François d’Assise N’DAH) et de la littérature mondiale (Germinal d’E. Zola) donneront aux plus âgés et aux plus curieux l’envie d’aller plus loin dans leur accès à la culture.
De nombreux ouvrages documentaires (Encyclopédie des animaux) et autres magazines pour enfants (Doc Images) pourront aussi servir de supports à des approfondissements de cours de sciences ou de découverte du monde. Les dictionnaires offerts pour équiper chaque classe des deux écoles seront aussi des outils précieux pour une meilleure maîtrise du Français qui est la langue de l’apprentissage scolaire en Côte d’Ivoire.

Livres de la bibliothèque

MINDO espère que la bibliothèque de Mantongouiné fera aussi naître des vocations chez les enfants dans des domaines qui ne leur sont pas familiers, mais pour lesquels les livres leur feront se prendre de passion. Que des astronomes, écrivains, physiciens, archéologues ou poètes viennent concurrencer les footballeurs célèbres dans les rêves des enfants !
Pour conclure, cédons la parole à l’illustre T. S. Eliot, prix Nobel de littérature en 1948 :
« L’existence même des bibliothèques est la meilleure preuve qu’il peut y avoir de l’espoir pour le futur de l’Homme. »